Dès les premières minutes de notre rendez-vous, au-delà de la bienveillance et de la curiosité d’Adrien, j’étais conquise par son attitude d’aller vers un maximum d’acteurs et d’entrepreneurs de la mode via son podcast, pour tenter de comprendre les leviers qui permettent d’entreprendre dans la mode.
Adrien Garcia a étudié au studio Berçot avant de faire un stage chez Louis Vuitton, puis Balenciaga en tant qu’assistant designer sac à main.
Depuis 2017, il interviewe des créateurs, entrepreneurs, retailers, institutionnels, journalistes, PR, investisseurs ou influenceurs, afin de percer la singularité et l’humanité de chaque parcours, au-delà des strass et des paillettes de ce milieu.
Je fonctionne essentiellement au coup de cœur, c’est-à-dire des personnalités qui ont des chemins de réussite particuliers, qu’ils aient un univers artistique ou un parcours économique intéressant.
Je suis devenue productive du jour au lendemain, parce que j’ai eu la vision.
« J’ai vécu ma reconversion comme un morphing
C’est-à-dire le passage d’un état à un autre
Mais à aucun moment je n’ai rompu mon ancienne carrière de graphiste
A aucun moment je n’ai senti que je m’étais trompée
Il y avait plutôt l’envie que ça prenne une autre forme
J’avais envie que mon travail se rapproche de l’accompagnement
Mais j’aime profondément le graphisme et les arts visuels, ils font partie de moi.
J’avais besoin d’apporter de la transformation chez mes clients. »
C’est quoi l’évidence, qu’as-tu ressenti au moment de la création de S’Habiller Vrai ?
« C’est le mot ENFIN ! Le sentiment d’être enfin arrivée à destination après une longue marche.
C’est difficile de l’exprimer, c’est au niveau du corps, des tripes.
J’ai senti une grandeur qui n’était plus à prouver mais à vivre. »
Pourquoi c’est important d’être bien dans ses baskets ?
« Je suis persuadée que l’objectif même de l’incarnation c’est de pouvoir lever les entraves au fait d’aimer et d’être aimé.
On arrive avec ce potentiel dans des familles, dans des systèmes, qui nous mettent des bâtons dans les roues dans tous les sens. On prend ces bâtons dans les roues pour notre structure. On s’identifie aux bâtons alors qu’on est la roue. On y croit tellement qu’on est les bâtons, qu’on va investir une énergie monstrueuse pour configurer notre environnement, de telle sort qu’il justifie nos croyances limitantes (les bâtons dans les roues).
Ce que je souhaite à chaque personne c’est qu’elle soit touchée par la grâce pour réaliser qu’elle est la roue qui tourne, avec un centre stable, et qu’elle n’est pas les entraves à l’amour, à l’énergie, à la vie.
Être bien dans ses baskets, c’est cela : triompher des obstacles à l’amour pour aimer et être en capacité d’accueillir l’amour. »
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